Renforcement des capacités: lancement d’une formation du personnel parlementaire sur le leadership, le management public et la gestion des projets publics

Depuis son installation, le Président du Conseil National de la Transition a fait du renforcement des capacités opérationnelles du personnel parlementaire, une de ses priorités. Cette volonté de Dr Dansa KOUROUMA se traduit par la mise en place du centre d’étude, de recherche et formation parlementaire, (CERFOP).

 

C’est dans cette dynamique que le CERFOP a initié cette formation du personnel de l’institution qui a démarré ce mardi 24 octobre 2023 dans la salle du 28 septembre du Palais du peuple.
Au menu des thématiques à aborder, le leadership, le management public et la gestion des projets publics.

 

Pour le Directeur du CERFOP, Dr Kalil Aissata KEITA, l’initiative s’inscrit dans la vision du Président du CNT qui entend mettre en place une administration parlementaire efficace et capable de répondre aux attentes des autorités et membres de l’institution. Il dira que le CERFOP va continuer à travailler pour améliorer les capacités opérationnelles des travailleurs parlementaires.

 

En lançant les travaux au nom du Président du Conseil National de la Transition, la première vice-présidente du CNT, est revenue sur les motivations de cette initiative. Hadja Maïmouna YOMBOUNO-BANGOURA soutient qu’une des conditions de la mise en œuvre des réformes repose sur la qualification des travailleurs, optimiser les capacités et maximiser les performances du CNT. Elle a souligné que la formation est un levier indispensable pour assurer son propre avenir. C’est pourquoi, Hadja Maimouna YOMBOUNO-BANGOURA a félicité le CERFOP pour son dynamisme et sa pro activité. Elle a invité les participants à plus de concentration pour mieux assimiler les thématiques.

 

A rappeler que les travailleurs parlementaires ont été répartis en plusieurs groupes pour une meilleure compréhension des thèmes développés durant la formation.

 

Boubacar Koyla DIALLO

Formation : lancement des travaux de l’atelier de Production des Outils Stratégiques du CERFOP

La Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES) et le Conseil National de la Transition (CNT) organisent les 28 et 29 septembre 2023, à Coyah, un atelier de Formation sur l’Autonomie et la Responsabilité des Institutions Indépendantes et de Production des Outils Stratégiques du Centre d’Études, de Recherches et de Formations Parlementaires (CERFOP).

L’objectif de cet atelier est de permettre au CERFOP de se doter d’un plan stratégique et opérationnel et de contribuer à renforcer les capacités des Conseillers nationaux et du personnel d’appui du CNT sur les notions d’autonomie et de responsabilité des institutions indépendantes.

 

Selon Dr Kalil Aïssata Keïta, Directeur Général CERFOP, les thèmes qui seront abordés au cours de cette session de formation s’inscrivent dans les quatre axes d’intervention du CERFOP : suivi et évaluation, étude, recherche et formation.

« Avec l’ensemble des participants, le consultant, nous allons faire des réflexions autour de ces quatre axes qui sont définis pour le CERFOP. À l’issue de ces deux jours de travaux, nos attentes sont très claires. Il s’agit de l’obtention du document qui va être le plan stratégique annuel du CERFOP et son plan d’action opérationnel annuel », a-t-il renchérit.

 

Prenant la parole, Mme Binta ANN Directrice pays adjointe IFES, a indiqué que l’initiative s’inscrit résolument dans la mise en œuvre des activités du projet d’appui à la transition et aux processus électoraux, un consortium IFES/NDI sous financement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

 

Pour elle, discuter de la planification opérationnelle et de la planification stratégique qui vont régir l’organisation et le fonctionnement du centre de formation parlementaire et réfléchir sur les tenants et les aboutissants de l’amélioration de la fonction législative dans une dynamique de doter à ses membres un savoir spécialisé dans un contexte de refondation, est une tâche qui lui paraît de première portée.

 

Dans son discours d’ouverture des travaux de cet atelier, Honorable El hadj Seny Facinet Sylla, 2ème vice-président du CNT a, au nom du président de l’organe législatif de la transition remercié   IFES GUINÉE pour son accompagnement aux autorités pour une transition réussie.

 

Poursuivant, il demande aux participants d’être plus actifs pour permettre l’atteinte des objectifs de l’atelier. « Nous savons que c’est un aréopage de personnages de qualités. Des gens n’ont pas été choisis au hasard, ils ont été triés en raison des expériences que nous connaissons des uns et des autres. Donc, ce que nous leur demandons, c’est d’être le plus actifs possibles pour permettre à l’atteinte des objectifs de l’atelier. Deux jours c’est court, mais je suis convaincu qu’au regard de l’expertise dont ils disposent, ces deux jours suffiront à atteindre les résultats escomptés », a-t-il lancé.

 

Au total trente (30) participants prennent part à cet atelier dont vingt et quatre (24) viennent du CNT, trois (3) du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), trois (3) employés du staff d’IFES.

 

Cellule de communication

Dakar : le CNT participe à la rencontre parlementaire sur la gestion intégrée des ressources marines et côtières

La capitale sénégalaise, Dakar a abrité du 05 au 07 septembre 2023, l’atelier de présentation des enjeux de gestion intégrée des ressources marines et côtières. La délégation du CNT composée des Honorables Conseillers Nationaux Aissata CAMARA vice-présidente de la commission affaires économiques et développement durable et Bangaly Cherif, membre de ladite commission, a activement contribué aux échanges entre les parlementaires et élus locaux.

 

Il était question de débattre sur des politiques d’aménagement à travers un dialogue constructif, pour un engagement des parlementaires et les élus locaux sur :

  • les problématiques de la gestion de la zone côtière ;
  • le processus de ratification des 4 protocoles additionnels à la Convention d’Abidjan et le renforcement des cadres juridiques nationaux.

La façade atlantique de l’Afrique dispose d’écosystèmes marins et côtiers (les mangroves, les zones humides, les dunes sableuses, les herbiers marins, etc.) riches, diversifiés et qui constituent une protection naturelle face à l’élévation du niveau marin et aux épisodes climatiques extrêmes. Ces écosystèmes sont également la source de production de ressources et de services vitaux pour les populations et des opportunités économiques significatives. Ils sont aujourd’hui menacés par des risques anthropiques majeurs et des évènements climatiques extrêmes compromettant ainsi leur existence et/ou le maintien des biens et services qu’ils procurent.

 

Face à la gravité de ces problèmes qui plombent le développement des pays de la façade Sud-Est de l’Atlantique, de nombreuses actions de conservation de l’environnement et des ressources naturelles sont menées aussi bien dans les cadres de coopération sous-régionale que continentale, mais les résultats restent cependant très limités au regard des importants besoins pour inverser les tendances lourdes de dégradation des zones côtière et marines et les impacts négatifs sur les conditions de vie des populations.

 

C’est dans ce cadre que les Etats parties ont adopté quatre protocoles additionnels afin de prévenir, atténuer et lutter contre les menaces sur les écosystèmes marins. Il s’agit du :

  • Protocole de Bassam, sur la pollution provenant de sources et d’activités terrestres ;
  • Protocole de Malabo sur les normes environnementales associées aux activités pétrolières et Gazières offshores ;
  • Protocole de Pointe Noire sur la Gestion intégrée des zones côtières ;
  • Protocole de Calabar sur la gestion durable des mangroves.

Cellule de Communication

Vers une Guinée plus inclusive : Les jeunes leaders se mobilisent pour des réformes politiques

Le Conseil National de la Transition en collaboration avec l’USAID et l’expertise de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES), a organisé à Labé, un atelier thématique de production et de propositions de textes de reformes sur le genre composante jeunes.

 

Cet atelier de deux jours, allant du 27 au 28 août 2023, a rassemblé soixante (60) jeunes leaders venant des préfectures de la Guinée ainsi que des membres du Conseil National de la Transition. L’objectif général de cet atelier était d’appuyer le CNT dans la compréhension et la production de propositions de base pour l’élaboration des textes juridiques afin de prendre en compte la dimension jeune dans les réformes. Alors que la Guinée continue son chemin vers un avenir politique plus inclusif, cet atelier représente un pas important vers une meilleure représentativité des jeunes dans les processus décisionnels et la vie publique.

 

La méthodologie de l’atelier comprenait des présentations sur différents thèmes, notamment la notion d’inclusion des jeunes dans les processus politiques et électoraux, les bonnes pratiques et l’analyse comparative, la mission et le rôle du Conseil National des Jeunes, et la rédaction de textes sensibles au genre. Ces présentations ont été suivies de travaux de groupe axés sur l’identification des préoccupations et la formulation de recommandations concernant la participation des jeunes dans les processus électoraux et politiques, en se concentrant sur les régions.

 

Les résultats de ces travaux de groupe ont ensuite été présentés en plénière, où les participants ont eu l’opportunité d’analyser, critiquer et suggérer des améliorations. À la fin de l’atelier, il est prévu, un rapport complet ainsi qu’une synthèse des résultats des travaux de groupe à préparer et transmettre au CNT, au Ministère de la Jeunesse et au MATD pour examen.

 

Cet atelier est une étape essentielle dans le renforcement de la participation des jeunes dans les processus politiques et électoraux en Guinée. Il a permis aux participants d’acquérir de nouvelles connaissances, de renforcer leurs compétences et de contribuer activement à la formulation de propositions de textes qui favoriseront l’inclusion des jeunes dans les réformes juridiques du pays.

 

Cellule de Communication