Salle du 28 septembre: examen du projet de Loi portant Régime de l’état civil en République de Guinée

Les Conseillers nationaux membres de la commission Constitution, Lois organiques, Administration publique et organisations judiciaires, se sont retrouvés ce samedi 21 octobre 2023, en travaux de commission. C’est la salle du 28 septembre du Palais du Peuple qui a servi de cadre à cette séance de travail sous la présidence de l’honorable Mohamed Aly THIAM, Président de ladite commission.

 

La recontre a regroupé outre les Conseillers nationaux, des cadres du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation et ceux de l’administration parlementaire.

 

Les débats ont porté sur le Projet de Loi relatif au Régime d’état civil en République de Guinée. L’idée de cette loi spéciale vise à faciliter et moderniser le processus d’obtention des documents à travers la digitalisation et la dématérialisation du système d’état civil.

 

Pendant les échanges, les Conseillers nationaux ont soulevé des préoccupations sur certains sujets abordés dans le texte. Les cadres du département de l’administration du territoire et de la décentralisation, ont apporté des éclaircissements.

 

Une commission ad-oc a été mise en place, pour statuer sur certains volets du projet de Loi en vue d’harmoniser les approches pour une meilleure compréhension du texte.
Il sera soumis en inter-commissions avant sa présentation en plénière pour son adoption.

 

Ce projet de Loi compte 286 articles répartis en 2 titres et 6 chapitres.

A rappeler que la veille, les membres de la même commission parlementaire ont travaillé sur le projet 𝐝𝐞 𝐋𝐨𝐢 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐈𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞.

 

Boubacar Koyla DIALLO

Travaux de commission : examen du projet de Loi portant Identification des personnes physiques en République de Guinée

Dans le cadre de la poursuite des travaux de la session permanente du Conseil National de la Transition, les Conseillers nationaux membres de la commission Constitution, Lois organiques, Administration publique et organisation judiciaire, ont reçu ce vendredi 20 octobre 2023, des cadres du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

 

Au menu des échanges, l’examen du Projet de Loi portant Identification des personnes physiques en République de Guinée. La rencontre s’est tenue dans la salle du 28 septembre du Palais du Peuple sous la Présidence de l’honorable Mohamed Aly THIAM, Président de ladite commission.

 

Durant 4h, le secrétaire général du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation Moustapha Kobélé KEITA et les techniciens du département, ont répondu aux questions des honorables Conseillers nationaux sur les différents volets dudit projet de Loi.

 

A préciser que la soumission de ce texte à la représentation nationale s’inscrit dans le cadre de la modernisation et la digitalisation des documents d’état civil. Ceci, dans la dynamique des réformes de l’arsenal juridique de la République de Guinée conformément aux valeurs de refondation et de rectification prônées par les autorités de la Transition.

 

Les travaux se poursuivront en inter commissions avec la participation des membres des 8 commissions permanentes du CNT avant la présentation du document en plénière pour son examen et adoption.

 

Cellule de communication 

LFR 2023 : le CNT adopte un budget équilibré de 37 249,45 Milliards (+3%)

Après deux semaines d’intenses travaux, les Conseillers nationaux ont adopté la Loi de finances rectificative 2023. C’était à la faveur d’une plénière présidée par Dr Dansa KOUROUMA, Président du Conseil National de la Transition.

Ces travaux en Commissions et en Inter Commissions ont permis aux Honorables Conseillers d’analyser l’exécution du Budget à la date du 30 juin, d’échanger avec les Ministres et leurs cadres sur les difficultés rencontrées et de conclure avec ces hauts cadres de l’Etat sur les approches de solutions pour l’atteinte des objectifs déclinés par le Gouvernement dans le Programme de référence intérimaire et repris dans le Document d’orientation budgétaire lui-même basé sur la lettre de cadrage macroéconomique du Premier ministre, Chef du gouvernement.

 

Aux termes de ces échanges, il a été constaté une révision du cadrage macroéconomique initialement projeté. Ainsi, le taux de croissance du PIB passe de 5,7% à 6,1% ; le taux d’inflation (moyenne annuelle du PIB) est réduit à 9,2% contre 10,1% en LFI 2023. Le taux de pression fiscale du PIB s’établit à 12% contre 12,52% en LFI ; le Franc guinéen s’apprécie avec un taux de change par rapport au dollar de 8 750 GNF contre 9 054,9 GNF en LFI et les réserves de change de la Banque centrale passent de trois à cinq mois d’importation.

 

En termes de dépenses de l’Etat, elles sont réévaluées à 37 mille 249 milliards 45 millions contre une prévision initiale de 36 mille 106 milliards 74 millions, soit une augmentation de 1 142,70 Mds (3,16%).

 

Soucieux de l’amélioration de la mobilisation des recettes et de la qualification des dépenses de l’Etat, le CNT a formulé 22 recommandations au Gouvernement, toutes aussi pertinentes les unes que les autres.

 

« A la suite des interrogations soulevées et des réponses apportées par les représentants du Gouvernement, des constats assortis de recommandations spécifiques ont été formulés ainsi qu’il suit :

1. Les charges de location des bâtiments abritant certains services publics absorbent d’importantes ressources financières. A titre d’illustration, la Cour des Comptes paye 823 443 598 GNF et la Cour Suprême (ex Cour Constitutionnelle) 916 666 666 GNF par mois soit près de 21 Mds par an pour un même bâtiment. Pour corriger cette importante saignée financière, le CNT recommande la construction de locaux pour ces services. En attendant cette construction, il invite le Gouvernement à renégocier à la baisse ces contrats de location.

 

2. Attaché au principe de la redistribution équitable des ressources du pays et vu le caractère impératif d’appuyer le développement au niveau local, les Conseillers nationaux se sont interrogés sur la non-rétrocession des ressources affectées à l’ANAFIC destinées au financement des infrastructures des collectivités locales. A titre d’exemple sur 268,836 Mds encaissés à date par le trésor public au compte du Fonds de Développement des Communes de Conakry (FODECCON), aucun franc n’a été rétrocédé à l’ANAFIC. Pour ce qui est du Fonds National de Développement Local (FNDL), sur 346,927 Mds encaissés seulement 100 Mds ont été rétrocédés. La rétrocession de 100 Mds sur un montant global de 615, 763 Mds soit 16,24% préoccupe le CNT qui invite par conséquent le Gouvernement à apurer ce passif d’ici la LFI 2024.

 

3. Au regard des investissements importants déjà réalisés à l’hôpital Donka, le CNT constate les faits suivants :
– la subvention dédiée à cet établissement hospitalier n’a pas été payée ;
– la contrepartie guinéenne conformément aux clauses contractuelles qui lie l’État Guinéen à la société Netsen Group Inc n’a pas été aussi payée ;
– Le transfert d’une partie des services dans les nouveaux locaux n’est pas non plus effectif en raison du non achèvement des travaux et la non mise en service des équipements.

 

Par conséquent, le CNT recommande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles pour le paiement effectif de la subvention et de la contrepartie guinéenne en vue de rendre l’hôpital Donka plus opérationnel.

 

4. Le CNT s’est aussi intéressé au respect du contenu de la lettre de cadrage du premier Ministre, il ressort de ses analyses que l’allocation de 20% du fonctionnement des départements ministériels aux services déconcentrés allant dans le sens de la déconcentration budgétaire n’est pas à date totalement effective. Le CNT rappelle que cette mesure a eu l’adhésion totale de tous les Conseillers nationaux et invite le Gouvernement à son application et à sa pérennisation.

 

5. La non indemnisation des personnes impactées par les projets d’infrastructures dans les délais contractuels est l’une des raisons du retard dans leur exécution. Cette situation récurrente préoccupe le CNT.

Par conséquent, il invite le Gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour :

– accélérer les procédures administratives et financières ;
– procéder à une évaluation juste des indemnités ;
– rendre transparent l’ensemble du processus d’indemnisation ;

 

6. L’examen du projet de LFR a révélé un faible niveau d’exécution de la dette intérieure.
En effet, malgré la liquidation à date de 722 Mds sur 1000 Mds prévus en LFI 2023 par la Direction Nationale de la Dette, le trésor n’a pu effectivement payer que 355 Mds. De surcroit, le projet de budget soumis à notre appréciation projetait une diminution des 1000 Mds de la LFI de 500 Mds.

 

Vu le caractère exigible de cette dépense et son utilité pour l’économie nationale, le CNT après avis favorable du Ministère du Budget a rehaussé sa prévision de 500 Mds et invite le gouvernement à procéder à son apurement total.

 

7. Conscient du sous-effectif du secteur de la santé et de l’éducation et vu l’importance de ces services, le CNT invite le Gouvernement à prévoir dans la LFI 2024 une provision suffisante pour le recrutement des agents dans ces secteurs. Par ailleurs et en commun accord avec le Ministère du Budget, une provision de 80 Mds a été constituée dans ce projet de LFR 2023 en vue de procéder au paiement des arriérés des enseignants contractuels dans la perspective de la rentrée scolaire 2023-2024.

 

8. Vu l’importance de la mission assignée à la caisse nationale de prévoyance sociale et la demande sociale qui est de plus en plus forte, le CNT en accord avec le Ministère du Budget a revu à la hausse de 4 Mds son allocation initiale.

 

9. Malgré le décaissement de plus de 5,9 Mds pour la construction du centre national orthopédique de Donka, le niveau d’exécution des travaux reste très faible. Le CNT invite le Gouvernement à diligenter un audit sur ledit chantier d’une part et sa commission en charge de la santé à initier une mission d’information parlementaire d’autre part à cet effet.

 

10. Dans le cadre des projets de construction des ambassades et d’acquisition de chancelleries, résidences et consulats, le CNT recommande au Gouvernement de poursuivre les travaux de construction et de rénovation dont les contrats sont déjà signés.

 

11. Conscient des difficultés rencontrées par les populations de Conakry et certaines villes de l’intérieur et vu les capacités limitées de la Société des Eaux de Guinée (SEG) en termes de fourniture d’eau potable, le CNT invite le Gouvernement à envisager un processus d’accompagnement de la SEG malgré son statut de société publique pour lui permettre de refaire ses installations devenues obsolètes pour satisfaire aux demandes de plus en croissantes.

 

12. Du rapport des missions de concertation des Conseillers nationaux à l’intérieur du pays, la question des infrastructures inachevées des fêtes tournantes a été relevée en plusieurs endroits. Partant du principe de la continuité des services publics et vu le rôle très important desdites infrastructures, le CNT invite le Gouvernement à prendre en compte l’achèvement desdites infrastructures.

 

13. Les dépenses prévues en LFI 2023 pour les routes préfectorales n’ont connu aucun décaissement à date. Or, elles sont indispensables au développement socio-économique du pays et, comme indiqué dans le rapport du débat d’orientation budgétaire 2024-2026, le CNT invite le Gouvernement à renforcer et à accélérer la construction des routes préfectorales, surtout dans les zones à fort potentiel agricole et dans les localités où la question de désenclavement se pose avec acuité.

 

14. Lors des travaux en commission et inter commission, il est apparu que les préfets et sous-préfets ne perçoivent que respectivement 250 000 GNF et 75 000 GNF par mois comme prime de fonctionnement. Ce montant dérisoire n’est pas à la hauteur de la responsabilité qu’ils incarnent et ne les met pas non plus à l’abri du besoin. D’ailleurs, vu leur nombre très limité, la revue à la hausse de cette prime est d’autant plus marginale qu’elle ne saurait être une lourde charge pour le budget national.

 

Par conséquent, le CNT invite le Gouvernement à améliorer considérablement le niveau de cette prime.

 

15. Le CNT s’est interrogé sur l’ancrage institutionnel de l’ANIES qui est aujourd’hui rattachée à la présidence. La mission principale dévolue à l’ANIES étant d’assurer une meilleure redistribution des fruits de la croissance économique au profit des populations guinéennes les plus pauvres et vulnérables ainsi que celles victimes d’exclusion et vu le rôle de protection sociale et d’inclusion économique du Ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, le CNT pense que, pour éviter la dispersion des efforts financiers de l’État dans ce domaine et par souci d’efficacité et d’efficience dans la course aux résultats, qu’il faudrait un ancrage institutionnel de la première au second.

 

16. La loi sur la statistique confère à l’Institut National de la Statistique, la production, la diffusion et la certification des données statistiques. Cependant, le CNT a constaté que certaines données statistiques sont produites et diffusées sur le territoire national et à l’international sans le moindre contrôle de la méthodologie et de la fiabilité de ces données par l’organisme habilité. Il invite donc le Gouvernement à contraindre les acteurs à la certification en amont desdites données par l’INS avant toute diffusion.

 

17. Il ressort de l’examen du projet de LFR que seulement 4,83% du budget global est alloué au secteur de la santé très loin de la moyenne sous régionale (12%) et celle de l’OMS (15%). En raison des enjeux liés à la santé, le CNT invite le Gouvernement à améliorer conséquemment la dotation dudit secteur dans la LFI 2024.

 

18. Le Secrétariat Général aux Affaires Religieuses (SGAR) ne dispose presque pas de services déconcentrés. Le CNT invite le Gouvernement à les créer et à leur allouer des crédits nécessaires pour leur fonctionnement.

 

19. La question relative à la procédure de passation des marchés a été soulevée par tous les Ministères reçus lors des travaux d’examen du projet de LFR. Le CNT réitère au Ministre en charge des finances sa recommandation relative à l’optimisation de la procédure de passation des marchés publics à travers une réduction des délais de passation, la revue à la hausse des seuils, la formation des PRMP et la digitalisation du processus.

 

20. A l’État actuel l’industrie cinématographique en Guinée par manque de mécanisme de financement adéquat souffre de création, de production et de diffusion. Vu l’importance de ce secteur en termes de création d’emploi et de création de richesse pour le pays, le CNT recommande le soutien de ce secteur.

 

21. Le CNT attire l’attention du Gouvernement sur le très faible taux d’exécution du fonds d’études de l’ACGP. Seulement 16,90 Mds sur 230, 41 Mds ont été exécutés à date soit 7,33%.

 

La loi L/2018/027/AN fixant les règles de gouvernance des projets publics fait de l’ACGP le maître d’œuvre public donc actrice principale du suivi des 44 projets prioritaires de la Présidence de la République. En application de cette disposition et de la nécessité de réalisation de ces projets, le CNT invite le Gouvernement à améliorer le niveau d’exécution des dépenses de l’ACGP en termes d’études, en les priorisant sur la chaine des dépenses.
Par ailleurs, le CNT rappelle que les études des projets de taille moyenne ou en dessous du seuil recommandé peuvent être confiées aux services sectoriels compétents pour une économie de ressources et une rapidité du processus.

 

22. Le CNT constate que malgré ses recommandations incessantes, le taux d’exécution des dépenses d’investissement évalué à 23,8% à fin Juin 2023 demeure encore très faible. Les raisons multiples et variées de ce faible taux méritent une attention particulière de l’exécutif au vu du caractère très important desdites dépenses qui représentent 40,25% du budget global.

 

Sachant que l’ACGP joue un rôle important dans le cadre de la réalisation des infrastructures publiques, il apparait un dysfonctionnement relatif au fait que la Direction Générale du Trésor sollicite de l’ACGP une certification du service fait or conformément à l’article 17 du Règlement Général sur la Gestion Budgétaire et la Comptabilité Publique (RGGBCP), les dépenses sont engagées, liquidées et ordonnancées avant d’être payées. Il est à préciser que les acteurs devant intervenir lors des deux phases (administrative et comptable) sont clairement définis dans le manuel de procédure de la dépense publique en lien avec la LORF et le RGGBCP… ».

 

Le ministre de l’Economie et des finances, Moussa Cissé, représentant le pool financier du gouvernement, dans sa prise de parole, et après avoir apporté quelques éclairages, a pris acte de ces recommandations et promis d’en faire bon usage.

 

Avant de lever la séance, comme à son habitude, le Président du CNT, Dr Dansa Kourouma, a rappelé la mission régalienne dévolue à son institution, notamment le contrôle de l’action gouvernementale et le vote des lois. Il a invité le gouvernement à travailler, d’arrache-pied, et conformément à l’esprit du CNRD, pour le bien-être des populations guinéennes.

 

Ont pris part à cette séance plénière, le Conseiller à la Présidence chargé des relations avec les institutions républicaines, représentant le Chef de l’Etat, des membres du CNRD et des institutions républicaines, des membres du gouvernement, des représentants des organisations internationales et diplomatiques accrédités en Guinée, la Gouverneure de la ville de Conakry, des représentants des six communes de la capitale, des responsables de société civile et de coalitions politiques, des hauts cadres de l’Etat…

Cellule de communication 

LFR : Devant les Conseillers nationaux, le Ministre des Transports, sollicite l’augmentation du budget de son département afin de faire face aux nombreux chantiers

Le Ministre des Transports, Felix LAMAH a été reçu ce lundi 25 septembre 2023, par des Conseillers nationaux de la Commission Affaires Économiques et Développement Durable. La rencontre qui a été présidée par Dr Alpha Abdoulaye Diallo, président de ladite commission, s’est déroulée dans la Salle du 28 Septembre au Palais du Peuple. Elle s’inscrit dans le cadre des travaux d’examen du projet de Loi de Finances Rectificative exercice 2023.

 

Au cours des échanges, il a été question pour les honorables Conseillers nationaux, de connaitre le niveau d’exécution du budget initial alloué au département des Transports en 2023, les actions prévues pour celle rectificative et les perspectives pour l’année 2024. Au terme de la rencontre, le Ministre Felix LAMAH a annoncé que les questions abordées sont liées notamment aux secteurs aérien, du transport en terrestre, de la Météorologie et de la navigation maritime.

Abordant les questions liées aux projets réalisés et ceux en cours, il dira que : « Nous avons lancé le projet d’extension et de modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou TOURÉ de Conakry puis le lancement des travaux de construction des aérodromes à l’intérieur du pays. Nous avons également réalisé des projets au niveau du sous-secteur maritime qui concerne le transport maritime urbain, mais également inter urbain. Nous avançons considérablement sur ces aspects. Et ce que nous voulons nous appuyer sur le reste de l’année 2023, c’est l’acquisition de nouveaux bus pour le transport en commun pour la population. Nous sommes en train de travailler au niveau ferroviaire ; la modernisation du train Conakry Express ; la règlementation au niveau de l’ensemble du secteur du transport.
En gros, nous comptons travailler pour faciliter la mobilité des populations au niveau de notre pays, au niveau urbain et inter urbain. Donc, nous sollicitons le rehaussement de notre budget pour y arriver, en tout cas les Conseillers nationaux disent être prêts à nous accompagner et à plaider pour cette cause » a-t-il conclu.

 

Cellule de communication 

LFR 2023: Séance de travail des cadres du Ministère de la culture du tourisme et de l’artisanat avec les Conseillers nationaux membre de la commission santé

Dans le cadre des travaux d’examen du projet de loi de finances rectificative exercice 2023, le Conseil National de la Transition sous le leadership de son Président Dr Dansa KOUROUMA a aussi mis l’occasion à profit pour procéder à l’évaluation des politiques publiques.

 

C’est dans cette optique que le Ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat après le passage de ses cadres, a été invité ce vendredi 22/09/2023 pour se prêter à l’exercice. C’est le deuxième vice-président du CNT Elhadj Sény Facinet SYLLA qui a présidé les travaux en présence des Conseillers nationaux membres de la commission santé éducation, culture et sports.

 

Dans ses propos liminaires, le Ministre, a énuméré quelques obstacles auxquels son département est confronté. Alpha SOUMAH dira que la Guinée est une mine non explorée sur le plan culturel. Avant de souligner le manque de ressource financière, le manque de personnel qualifié, l’absence de moyens de transport pour le personnel, la non valorisation des sites touristiques ect.

 

Au titre des évaluations :
A la question de savoir si la Guinée pocède des objets d’art touristiques à l’extérieur du pays qui nécessitent d’être rapatriés, le Ministre a répondu par l’affirmative et souligne que son département travaille sur la construction du centre d’hébergement des objets d’art de Sandervalia avant de procéder aux rapatriements.

Il soutient que son département dispose d’un plan stratégique et opérationnel avec une Direction d’évaluation de performances des cadres et responsables du Ministère.

Parmi les activités réalisées, M. SOUMAH a annoncé le lancement des travaux de construction des centres d’exposition artistique des régions du pays, de la valorisation du droit d’auteur, la digitalisation des services, la mise en place d’une cellule de Communication et des partenariats avec les médias publics et privés…

 

Enfin les Conseillers nationaux se sont réjouis de la qualité des réponses et ont promis de soutenir ce département pourvoyeur d’emplois qui reste encore non exploité en Guinée.

 

Cellule de communication 

Le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables défend ses résultats devant les conseillers nationaux…

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative 2023, les commissions santé, éducation, affaires sociales et culturelles et de la réconciliation  nationale ont conjointement reçu le département en charge de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables.
Les échanges  ont  essentiellement porté sur l’utilisation des ressources accordées par la loi de finance initiale.

 

La Ministre Aïcha Nanette CONTÉ a annoncé que sur 255.107.170.000 gnf, le département a pu décaissé 35% de ce budget.

Dans le cadre de l’exécution de ce budget,  plusieurs résultats ont étés obtenus. Parmi ces acquis on note :

-La prise en charge des personnes vulnérables;

-L’adoption de la loi sur la traite des  personnes et pratiques  assimilées;

-L’élaboration du code de l’enfant ;

-La mise en place d’un registre social pour la prise en charge des indigents. Environ 13,800  ménages  ont étés touchés dans le cadre d’un programme d’assistance social pendant les périodes de soudure et de pénitence;

-La prise en charge  d’environ 400 personnes atteintes d’albinisme ;

-La formation de plusieurs jeunes  filles en entreprenariat ;

-L’octroi de crédit à des groupement féminins ;

-La réalisation  d’un  champ de riz   de près  450 hectares ;

-La prise en charge des femmes qui souffrent de fustile obstétricale ;

-La prise en charge et la réinsertion sociale des migrants retournés etc…

 

Outre  ces acquis, la Ministre Aïcha Nanette CONTÉ et ses cadres  ont mentionné quelques difficultés liées surtout au traitement des dossiers en matière de passation des marchés ;

Le  retards  des décaissement  du budget d’investissement ;

La situation des mandiants.

 

Sur ce dernier point  la Ministre a indiqué  que la situation  des mandiants ne relève pas seulement que de son département.  Selon Aïcha Nanette CONTÉ qui est  intervenue par visioconférence depuis les États-Unis, le Ministère de l’administration a également un grand  rôle à jouer dans ce cadre. Il importe  que des efforts soient conjuguer pour changer la situation.

 

Par ailleurs,  la Ministre a répondu à quelques questions soulevées par des honorables Conseillers nationaux.

Il s’agit notamment de l’existence ou pas d’un plan stratégique opérationnel du département, des outils d’évaluation  du personnel et des cadres, l’utilisation des fonds destinés à la prise en charge  du cancer de la peau chez les personnes atteintes d’albinisme.

 

Cellule de communication 

LFR 2023 : le cabinet du Secrétariat Général du Gouvernement présente aux Conseillers nationaux ses acquis, défis et perspectives

Les Conseillers nationaux ont reçu ce jeudi 21 septembre 2023, les responsables du Cabinet du Secrétariat Général du Gouvernement. La rencontre a eu lieu dans la salle du 28 Septembre du Palais du Peuple. Elle s’inscrit dans le cadre de l’examen en commissions et en inter commissions du projet de loi de finances rectificative (LFR) 2023.

 

Les échanges ont porté sur les activités réalisées par ledit cabinet, les difficultés rencontrées et l’exécution du budget dudit secrétariat.
A l’entame de son propos, le Secrétaire Général du SGG, M. Siké CAMARA a rappelé aux honorables Conseillers nationaux les attributions et organisations du SGG, avant de parler du budget initial dont il souhaite une augmentation et les obstacles auxquels ils font face depuis leur arrivée à la tête de ce service.
Selon lui : « le SGG a pour mission d’assister le Premier ministre, Chef du gouvernement dans la coordination, l’impulsion et le contrôle de l’action gouvernementale. A ce titre, il est particulièrement chargé d’assurer le conseil des ministres, le conseil interministériel… élaborer le programme de l’action gouvernementale et d’en assurer la mise en œuvre ; contribuer à l’élaboration du texte législatif et réglementaire et procéder à leur publication au Journal Officiel de la République ; assurer le placement, l’archivage des lois, ordonnances, décrets, arrêtés et décisions ministériels ainsi que les conventions et accords internationaux… gérer les documents sécurisés de l’Etat ; procéder aux passations de services entre les hauts cadres de l’Etat et à leur installation dans leurs nouvelles fonctions ».

 

Mais malgré ces nombreuses missions, il a informé les Conseillers nationaux des difficultés auxquelles se trouve le Secrétariat Général du Gouvernement, qui aujourd’hui : « ne dispose pas de toutes ses prérogatives avec un faible budget, qui devrait pourtant être conséquent » a-t-il ajouté.

 

S’agissant du budget du SGG, M. CAMARA a indiqué que : « le montant global relatif à la Loi de Finances Rectificative exercice 2023 est de 65 467 826 541 GNF. Et nous sollicitons un crédit additionnel de 20 Milliards de francs guinéens pour faire face à nos besoins » a-t-il souhaité.

 

Quant aux défis du Secrétariat Général du Gouvernement, il dira qu’ils sont entre autres : « la réalisation d’une imprimerie du Gouvernement ; la mise en œuvre du journal officiel de la République ; la mise en place d’un outil de formation en ligne des hauts cadres de l’Etat ; la digitalisation et la modernisation de l’Etat dans la conception d’un site internet et la mise en ligne des décrets et les comptes rendus des conseils des ministres » a-t-il énuméré.

 

Auparavant, le Sécrétaire Général a informé l’existence des services déconcentrés dans certaines régions du pays, mais qui ne sont pas effectivement opérationnels pour manque de lignes budgétaires, d’où sa sollicitation auprès du CNT, l’ouverture d’une ligne budgétaire pour y faire face.

 

C’est par des recommandations allant dans le cadre de l’amélioration et de la modernisation du Secrétariat Général du gouvernement que la rencontre a pris fin.

 

Cellule de communication 

LFR 2023 : les précisions du Président de la Commission de fond sur l’examen du volet dépenses

Depuis deux jours, les Honorables Conseillers sont totalement mobilisés à l’examen du volet dépenses du Projet de loi de finances rectificative 2023.
A la Commission du Plan, des affaires financières et du contrôle budgétaire, Commission de fond, les travaux avancent à la grande satisfaction du Conseil national de la transition.

 

Déjà, le Président de la Commission, l’Honorable Hamidou CAMARA et ses collègues ont eu de fructueux échanges avec les cadres des départements sectoriels et entendent consolider ce travail dans les jours à venir avant la rédaction du rapport sur le volet dépenses et le rapport général qui seront présentés le mardi prochain en séance plénière pour leur adoption.

 

« Pour le volet dépenses, notre Commission reçoit trois départements ministériels notamment le ministère du Budget, des finances, du plan et la Primature. Au-delà cela, il y a les discussions de fond en termes de rapport d’exécution du budget sur les questions de dépenses courantes, à savoir les achats et le fonctionnement. Mais aussi les charges de la dette et les dépenses d’investissement. Et là, nous avons la Direction générale du budget, celle des investissements publics et la Direction générale de la dette que nous recevons. Ce jeudi 21 septembre nous avons eu des discussions avec elles pour discuter de la majoration de certaines lignes budgétaires, notamment les lignes III. Pour savoir qu’est-ce qui les motive à augmenter les titres de ces budgets sectoriels. Et aussi savoir qu’est-ce qui explique l’augmentation du niveau des dépenses d’investissement qui sont portées à 439 milliards. Est-ce que ces 439 milliards sont fléchés sur les anciens projets ou bien ce sont de nouveaux projets qui font leur entrée. Ce sont ces questions qu’on a discutées avec eux. Vous avez suivi que ces questions sont tellement importantes qu’on a prolongé la séance à demain vendredi pour avoir les réponses », a expliqué le Président de la Commission de fond.

Poursuivant, l’Honorable Hamidou CAMARA a souligné l’intérêt pour sa Commission d’avoir échangé dans la journée du mercredi avec le ministre de l’Économie et des finances, Moussa Cissé.
« Le mercredi 20 septembre, nous avons discuté avec le ministre de l’Économie et des finances qui dirige un département transversal. On a discuté avec lui sur les raisons de la hausse de son budget. Il nous a donnés des réponses satisfaisantes. En plus de cela, nous avons également discuté de la politique de financement du déficit budgétaire qui s’élève à plus de 8 mille milliards pour la LFI 2023. On a interrogé monsieur le ministre qu’est-ce qu’il fait en termes de mobilisation des ressources pour le financement du déficit. Il nous a annoncé la bonne nouvelle. Pour une des rares fois, nous sommes en fin septembre, ils ont pu mobiliser 7 mille milliards. Ce qui constitue des efforts considérables que nous avons vivement salués. On les a quand même demandés de revoir leurs ambitions en termes de déficit budgétaire en LFI 2024, vu la rareté des financements tant au plan national qu’international », a martelé l’Honorable Hamidou Camara.

Selon le Projet de loi de finances rectificative 2023 les dépenses passent de 36 106,74 Mds à 37 058,75 Mds. Soit une augmentation de 952,01 Mds. Ces dépenses se décomposent en Budget Général pour 35 861,68 Mds dont 59,75% de dépenses courantes et 40,25% de dépenses d’investissement et en Budgets d’Affectation Spéciale pour 1 197,07 Mds.

 

Cellule de communication 

LFR 2023: La Ministre Louopou LAMAH défend les acquis du Ministère du Commerce, de l’Industrie, des petites et moyennes entreprises, devant les Conseillers nationaux

Parmi les départements reçus le jeudi 21 septembre 2023 dans la Commission des Affaires Économiques et du Développement durable du CNT, figure le Ministère du Commerce, de l’Industrie et des petites et moyennes entreprises. Conduite par la Ministre Louopou LAMAH accompagnée des cadres de son département, la délégation est venue présenter et défendre l’exécution du budget initial de l’année assorti d’un bilan des activités.

 

Dans ses propos liminaires, la Ministre est revenue sur quelques actions réalisées depuis sa venue à la tête de son département. Il s’agit notamment de :

– l’élaboration d’un plan stratégique opérationnel 2023- 2026 qui comprend :
– des contrats de performance pour les responsables et cadres du département,
– un mécanisme d’évaluation à travers des rapports trimestriels,
– la Digitalisation en cours des documents administratifs,
– la gestion rapide des courriers,
– la vulgarisation de la loi sur le contenu local et l’élaboration de son texte d’application,
– la mise en place des EPA,
– la mise en place de la politique nationale de développement industriel,
-la mise en place du comité national consultatif et permanant
de la concurrence des prix etc.

 

Dans le cadre de la mobilisation des recettes, la Ministre LAMAH a énuméré quelques actions. C’est entre autres:

-le projet de développement de la chaine de valeur agricole pour un coût global de 39 millions d’euros,
– le projet de renforcement des petites et
moyennes entreprises et accès au crédit pour un montant de 30
millions de dollars
100% FINEX …

Elle annonce que le département a pu décaisser à ce jour 13

millions 250 mille dollars. Elle soutient que ces financements ont permis au
Ministère du commerce, de l’industrie, des petites et moyennes entreprises, d’améliorer les conditions du travail du dit département et l’amélioration des conditions de vie des populations. Mme Louopou LAMAH a informé les Conseillers nationaux que l’exécution à mi-parcours de la lettre de mission de son département est de 80% et 75% du contrat de
performance.

 

En terme de défis pour l’année 2023, le Ministère entend relancer les unités industrielles du pays.

 

Le Président de la Commission Affaires, Économique et Développement durable honorable Dr Abdoulaye DIALLO a, au nom de ses collègues Conseillers nationaux remercié et felicité la Ministre Lopou LAMAH pour avoir tenu compte des recommandations des Conseillers nationaux. Notamment celles relatives au recensement des unités de production d’eau minérale en Guinée qui sont aujourd’hui selon le département, au total 2 300 à Conakry et 512 à l’intérieur du pays, la lutte contre les aliments impropres à la consommation et le contrôle strict de l’importation des denrées alimentaires à travers le service contrôle qualité.

 

Cellule de communication 

LFR 2023: le Ministère de la fonction publique enregistre une légère augmentation

Dans le cadre du renforcement de la transparence budgétaire dans la gestion des finances publiques, les Ministres du gouvernement de la Transition se succèdent au CNT dans les travaux en commission.

 

Ce Jeudi 21 Septembre 2023 le Ministre du Travail et de la Fonction publique était appélé à défendre son budget rectifié face aux Conseillers nationaux membres de la Commission Santé, Éducation,
Affaires sociales et culturelles élargie aux commissions Reconciliation, Constitution, Lois organiques et Administration publique.
Au titre du projet de la LFI 2023, le département avait bénéficié d’un budget de 159 milliards 775 millions 591 mille francs guineens. Mais dans ce présent budget rectifié, le Ministère du Travail et de la fonction publique obtient une allocation de 170 milliards 518 millions 587 mille franc guinéen. Soit une hausse de plus de 10 milliards.

 

Dans son discours introductif, le Président de la commission Constitution, Lois organiques et Administration publique du CNT a expliqué que cet exercice d’examen de la loi de finances Rectificative 2023 intervient dans un contexte marqué par des crises économiques à l’échelle mondiale ayant entrainé une forte contraction de l’activité économique et un impact négatif sur la mobilisation des ressources tant intérieures qu’extérieures.

L’Honorable Eric THIAM souligne que ce contexte rend encore plus nécessaire la poursuite et l’intensification des efforts de contrôle de l’action gouvernementale et ce pour une gestion plus responsable des ressources publiques, vecteur d’une croissance économique forte et inclusive.

 

Le Ministre duTravail et de la Fonction publique, parlant des acquis, note avec satisfaction, tous les efforts consentis par son departement dans le cadre notamment de l’assainissement du fichier de gestion administrative. Ce qui a permis la mise à la retraite ou la radiation pour cause de décès, de blocage, abandon de poste ou démission de milliers d’agents.

 

A date, le taux d’exécution du budget du département se situe à hauteur de 50% pour un montant de décaissement de plus
de 60 milliards de franc guinéen sur les 121 milliards au titre du montant d’engagement.

 

Pour le Ministre Julien YOMBOUNO, l’appui institutionnel sollicité auprès du CNT devra aider son departement à poursuivre la réalisations des grands projets tels que; le renforcement des capacités des agents publics; la qualification des prestations sociales délivrées par les EPA comme la CNSS et la CNPS…ou encore la poursuite de la mise en oeuvre du projet FUGAS (Fichier Unique de Gestion Administrative et de la Solde).

Toute chose qui aboutira selon le Ministre, à la révalorisation et la mensualisation des pensions de retraite et des allocations familiales dans les secteurs mixtes et privés.

 

Des questions techniques et structurelles ont été posées par les Conseillers nationaux relatives au rôle du ministère dans la mise en place de la fonction publique locale et au recrutement de
nouveaux agents.

 

Le Ministre Julien Yombouno assure qu’avec toutes ces reformes engagées, son département s’est hissé à la hauteur des défis et enjeux socio-économiques actuels.

 

Il soutient qu’avec un plan d’action et des stratégies de mise en oeuvre éfficace et éfficiente,les resultats obtenus participent au renforcement des capacités d’impulsion et d’animation de toutes les structures relevant de son Ministère.

Grâce à ces resultats ,le chef du département de la fonction publique entend faire de son administration, un vecteur de compétitivité et de performance de l’action publique. C’est pourquoi le Ministre Julien YOMBOUNO s’engage dans de grandes reformes institutionnelles pour une modernisation de l’administration.

 

A l’issue des échanges, le Ministre a réitéré sa volonté et tout son engagement d’adapter la
Fonction publique guiénenne aux exigences de la nouvelle gestion publique aux normes internationales.

 

Cellule de communication