La salle de CAMES de l’université Gamal Abdel NASSER de Conakry abrite les 04 et 05 octobre 2023, le 2ème congrès international de la société guinéenne de médecine interne. C’est le Président du Conseil National de la Transition, Dr Dansa KOUROUMA qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.
Durant deux jours, des sommités de la médecine de la sous-région ouest africaine parmi lesquels, les Professeurs Abdoulaye POUYE et Souhaibou NDONGO du Sénégal, Pr. Ag Amadou KAKE et Pr. Mohamed Maciré SOUMAH de la Guinée, vont échanger avec leurs collègues sur le thème principal intitulé : « médecine interne et transition épidémiologique en Afrique ».
Selon les organisateurs, le choix de ce thème est consécutif à la montée en puissance du diabète, de l’hypertension, des maladies cardio-vasculaires et tant d’autres maladies non transmissibles, en Afrique. Une situation qui compromet dangereusement le progrès du continent. C’est pourquoi, le Président de la société guinéenne de médecine interne, Dr Ibrahima Kalil Shiaman BARRO a souligné que les professionnels de la médecine entendent fédérer leurs efforts pour juguler ce mal qui ronge en silence la société.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Président du Conseil National de la Transition, a félicité les organisateurs pour le choix de la thématique centrale. Dr Dansa KOUROUMA soutient que les maladies non transmissibles constituent aujourd’hui, une véritable préoccupation de santé publique. D’où l’intérêt pour les acteurs du secteur, de mutualiser leurs énergies pour freiner ce fléau.
Le Président du CNT a insisté sur l’union sacrée de toutes les structures évoluant dans le domaine de la santé qui doivent briser le mur de la méfiance en vue d’une démarche concertée dans la riposte contre ces maladies.
Dr Dansa KOUROUMA a réitéré l’engagement de son institution et des autres organes de la Transition, à accompagner les professionnels de la médecine dans ce combat. Pour lui, la médecin est une opportunité politique et sociale. Face aux questions brûlantes de l’heure, les avis et recommandations des médecins sont importants. Il a exhorté le département de l’enseignement supérieur à créer des conditions idoines pour favoriser la recherche et la publication de revues scientifiques.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé qui date de 2022, les maladies non transmissibles sont responsables de 100 000 à 450 000 décès chaque année dans sept autres pays – dont la majorité fait partie des pays les plus peuplés d’Afrique.
La charge croissante des maladies non transmissibles exercera une pression sur les services de traitement et de soins. Dans la Région africaine par exemple, le nombre de personnes vivant avec le diabète devrait atteindre 47 millions d’ici à 2045, alors qu’il était de 19 millions en 2019.
Cellule de communication